SAnnée - No 12. - (Édition de guerre ). Le : 50 centimes 23 Mars 1918.

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Film français en 8 épisodes

d'après le roman

de M. HENRI GERMAIN as se

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Année - 12. - - (Édition de querre). Le N°: 30 centimes MSc 0o0oc000000 060000065007

e Courrier

CINÉMATOGRAPHIQUE

23 Mars 1918.

erédenebessie

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ABONNEMENTS : Un an FRANCE dites DER GET LD A RE l ban, | Poor ue.

Directeur : CH. LE FRAPER

Rédaction et Administration :

28, Boulevard Saint-Denis, PARIS.

ORGANE HEBDOMADAIRE INDÉPENDANT DE LA CINÉMATOGRAPHIE DES ARTS, SCIENCES ET INDUSTRIES QUI S'Y RATTACHENT

TÉLÉPHONE : | Direction : Nord 56-33 Imprimerie : Central 66-64

ADRESSE TÉLÉGRAPHIQUE : COURCINÉ-PARIS

q à lecteurs savent que le Courrier Cinématographique, “ne et commente les œuvres nouvelles de la Cinémato- À entrepris, dans ses colonnes, une campagne contre €t D ct déc de la Section Photographique & atographique de l'Armée. | D os du -Cinéma et de la Photographie ‘3 plus l’effarante incompétence de ceux qui dirigent àçon ce. [ls ne se sont point gênés pour dire très haut leur LT e penser. Cette unanimité de jugement a produit un D cent d'opinion que, le 12 mars dernier, lorsque la Lou 2 se discuta le budget des Beaux-Arts, M. Dalimier, se na S'en A visé par ces critiques aussi justes que renouvelées, Ut à la tribune pour faire l'apologie de la Section Pho-

Rraphi : nique en même temps que celle de sa propre Admi- n.

: Pas, limier a prétendu qu'avant mai 191 d il n'existait # Minister rance, de Service Photographique de l'Armée au À lat, de la Guerre, que la création de ce service est son la ue cette création, établie sur des bases industrielles, du # grevé les Finances, mais les a, au contraire, favorisées à k Dport certain; enfin que ce « service remarquable, à 1 ls " uquel est un homme de premier ordre » ce sont Sins Ne paroles de M. Dalimier a permis, bien que _tl “à its pendant onze mois, de faire à l'étranger une

efficace à la propagande photographique allemande.

AVIS

3 Les bureaux du “‘ Courrier Cinématographique ”” sont réinstallés au siège du Journal, EL Boulevard Saint-Denis, Paris (Téléph. : Nord 56-33), depuis le lundi 418 février: Nos lecteurs sont priés de vouloir bien en prendre bonne note et de nous adresser 28, Boule-

Ya a. : TA Saint-Denis toute la correspondance destinée au Courrier.

Notre réponse à M. Dalimier

M. Dalimier a fait davantage; il a obtenu de M. Lafferre, Ministre de l’Instruction publique, une sorte de « couver- ture » de ses actes. M. Lafferre, tout en reconnaissant qu'il n'avait pas, en ces matières, une compétence spéciale, tout en dégageant sa responsabilité au point de vue du choix du personnel « qui appartient, a-t-il dit, à la Guerre », n’en a pas moins approuvé pleinement ce qui avait été réalisé par son prédécesseur, et il a ajouté toujours d’après l'Off- ciel : « Qu'il avait voulu. voir par lui-même ce Service Pho- « tographique, ne fut-ce que pour répondre à certaines cri- « tiques qui émanent parfois d'intérêts qui ont été lésés, qui « viennent parfois de fausses vues d’une appréciation erronée « des choses, quelquefois aussi d’une certaine négligence qui « se borne par trop aux apparences. »

Ça, c'était pour Le Courrier.

Nous ne pouvons accepter ni que M. Dalimier écrive ainsi l’histoire à son profit, ni que M. Lafferre, dont la bonne foi n’est pas douteuse, mais qui, n’ayant entendu qu’une cloche, . n’a entendu qu’un son, se fasse, sans plus de contrôle, sans avoir procédé à une enquête contradictoire, l’approbateur de la campagne de malveillantes insinuations et d'injures, par laquelle M. Dalimier et ses sous-ordres ont cru devoir ré- pondre aux arguments des professionnels dont la compétence désintéressée ne rechercherait, en somme, que le bien du ser- vice et du pays.

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LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE L DEN nn AL DAME P ON nette RAeEut

Nous ignorons ce que l’on a bien pu montrer à M. Laf- ferre à la Section Photographique, mais il est probable que Ce ne sont pas des documents du genre de ceux que nous Publions aujourd’hui! Ceci dit, nous opposerons aux décla- 'ations des intéressés nos précisions et nos documents.

* +x +

Ce que M. Dalimier a organisé, en réalité, c’est le sabo- lage de la Propagande française à l'étranger, en plaçant à la tête de la Section Photographique de l’Armée ses créatures ét ses protégés, alors que rien dans leurs occupations anté- Meures ne les désignait pour remplir l'emploi qu'on leur con- ait. La liste des officiers actuellement employés dans ce ser- Vice, et que nous avons publiée dans un précédent numéro, avec l'indication de leur profession véritable, est, à cet égard, out à fait convaincante.

, Quand le Ministre de l’Instruction publique se défend d'être pour quelque chose dans le choix du personnel, il Oublie à quelles suggestions obéit le Ministère de la guerre u moment il désigne les mobilisés affectés à la Section Photographique de l'Armée. C’est M. Pierre-Marcel Levi JU, en sa qualité de chef de ce service, sollicite de la guerre affectation de tel ou tel mobilisé, soit qu'il lui agrée per- Sonnellement, soit qu'il lui ait été présenté ou recommandé Par les protecteurs qui le placèrent lui-même il est. Par le Canal de M. Pierre-Marcel Levi, le Ministère des Beaux- ïts fait admettre qui bon lui semble à la Section Photo- &raphique de l'Armée. Cela n'empêche point M. Pierre-

arcel Levi de s’adjoindre qui lui convient et de se débar- lasser, À sa volonté, de ceux qui ont cessé de lui plaire. C'est Pour cette raison qu’on rencontre parmi ses subordonnés tout autre chose que des cinématographistes ou des photographes.

Ce n’est donc pas exclusivement à la Guerre que doit lemonter la responsabilité de l'étrange composition de la Sec- lon Photographique de l'Armée qui, service essentiellement Militaire, n'aurait jamais être rattaché aux Beaux-Arts. à Conscient de son incompétence, M. Pierre-Marcel Levi a Dour principal souci d'écarter de son œuvre toute collabo- : on professionnelle qui n'était pas placée entièrement sous $ ordres ET A SA DISCRÉTION. C'est ainsi qu avec l’ap- 2 de M. Dalimier, il sut très habilement évincer, tour à Our, les photographes professionnels et les maisons de ciné- datographie qui, en dehors de tout esprit de lucre car la

éction Photographique n'exigea que des sacrifices et ne ar Jamais de bénéfices à qui que ce soit avaient 10 sur la demande du Ministère de la Guerre, d orga-

' ce service et qui prêtèrent, pendant de longs mois, à dés Pierre-Marcel Levi, le concours le plus large et le plus panressé. Leur clairvoyance professionnelle gênait un peu

P ses projets et ses ambitions.

RE à L'œuvre exécutée dans ces conditions est inexistante, sl n la compare aux résultats qu'on devait obtenir. La propa- ne faite à l'étranger est inopérante et ne saurait ConCur- ke cer la propagande allemande dont on ne peut nier Il ses 5e minutieuse. Par contre, les exhibitions sans gran étêt, trop souvent renouvelées à Paris pour faire voir que

l’on fait quelque chose, de même que la réclame personnelle, tapageuse et caractère tartarinesque que s’est taillée dans les publications illustrées le chef de la Section Photogra- phique de l'Armée homme remarquable, dit M. Dali- mier, mais selon nous beaucoup trop remarqué ridiculisent notre Service de Propagande.

On ne s'improvise pas cinématographiste. L'incompétence de M. Marcel Levi empêche la Section qu’il dirige d’ob- tenir les résultats que l’on est en droit d’attendre d’une orga- nisation bien conduite.

Il en est de même pour la Photographie. Pour que l'on ne nous accuse pas d’exagération, nous publions dans ce numéro quelques photographies faites à la Section Photo- graphique de l'Armée. On pourra juger ainsi de tout l’in- térêt que présente pour notre pays l'œuvre de MM. Dalimier et consorts. Et, surtout, qu’on ne vienne pas dire qu'il s’agit de quelques clichés triés pour la circonstance, dans une nombreuse collection. Il existe, à la Section Photographique, cent mille clichés aussi nuls, qui ne présentent aucun intérêt et qui ne serviront jamais à rien, Car ce n’est pas avec ces documents que la véritable Histoire de la Guerre se fera.

N'en déplaise à M. Dalimier, et aux 200 mobilisés de sa Section, ce sont les « poilus » amateurs photographes du front qui ont fourni à la pressse, jusqu’à ce jour, les plus vivantes images de la campagne dont ils sont les héros.

Fa

Depuis longtemps, déjà, des professionnels avertis s’en furent trouver M. Dalimier, pour essayer de lui démontrer la nécessité d’un contrôle professionnel dans ses services. M. Dalimier n’écouta aucune de leurs critiques. Il se boucha les yeux et les oreilles et déclara à la délégation d’une Asso- ciation Syndicale de Photographie, qui se mettait à sa dis- position, « que les [nspecteurs des Finances avaient fait à la « Section Photographique, toutes les vérifications nécessaires, « ét que cela lui suffisait amplement. On n'a jamais vu, « ajouta-t-il, des professionnels contrôler une administration.»

Forte parole! qui permit à M. Levi. de continuer sa collection dans les conditions que vous savez.

M. Dalimier a osé prétendre que la Section Photogra- phique n’avait rien coûté aux Finances, mais leur avait, au contraire, rapporté. Cette affirmation dépasse, en inexacti- tude, toutes les autres.

Les Affaires étrangères ont payé les albums de photogra- phie que l’on envoyait à l'étranger. Le Parlement a subven- tionné largement la Section Photographique. Les principales ressources que M. Dalimier a pu réaliser, par des procédés d’un mercantilisme peu digne d’un Gouvernement, provien- nent des journaux que M. Marcel Levi sollicitait à domicile et à qui il faisait payer à un taux arbitrairement fixé, variable selon leurs ressources présumées, les photographies de cer- taines revues ou de certains grands chefs, que ses opérateurs avaient seuls la possibilité d'approcher.

Mais M. Dalimier, en retour, n’a payé avec le produit de ces ventes, ni les locaux qu'il occupe, ni ses frais généraux, ni bien d’autres dépenses. Il n’a pas entretenu le personnel de deux cents mobilisés, dont le Ministère de la Guerre a con-

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6 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE LR OS MR OR nee RL EU A En ET te

servé la charge en entier depuis trois ans pour servir avan- tageusement les projets des Beaux-Arts!

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Ce que M. Dalimier a fait, c’est d'organiser le gaspillage et de le perpétuer, c’est de créer des passe-droits, en faveur de ses créatures ou de ses protégés, c’est d'élever à des grades et à des dignités honorifiques témoin cette nomination dans la Légion d'honneur de M. Pierre-Marcel Levi des gens dont tous les titres étaient de servir, de toute leur incompé- tence, cet inconscient désordre administratif qui fut la carac- téristique de son Sous-Secrétariat et que, même, M. Lafferre lui a,.du reste, élégamment reproché. Et il n’y a pas de quoi justifier tant de jactance. :

N'ayant pas à raa disposition les 40 pages de l’Offciel, je m'’arrête; mais puisque M. Dalimier revendique la respon- sabilité de défendre à la tribune, dans un débat public, la Section Photographique de l’ Armée, Le Courrier tient à la disposition du député, ou du sénateur, qui lui voudra bien tenir tête tous les documents et renseignements qui seront nécessaires pour lui répondre comme il convient. Nous verrons alors, ce jour-là, ce qu'il restera de la superbe assurance du protecteur de M. Pierre-Marcel Levi.

Et si M. le Ministre de l’Instruction publique tient vrai- ment à éclairer son jugement, nous lui faisons la même pro- position.

Le Courrier Cinématographique, fort de sa conscience et

du désintéressement absolu de la campagne qu'il a entreprise contre un abus criant, qui lèse, à la fois, l'équité et le bon À

sens, ne cessera de s'élever contre le défi que M. Dalimier et ses amis ont jeté à la face du pays et de nos soldats.

ne FAIT ETES DD CE

ARE n EE à et QUES LAS % -

On peut tenter de diminuer la gravité et l'importance de nos divulgations par des allégations imprécises. Ce que l'on n'empêchera pas parce que nous sommes cuirassés Par notre intégrité, c’est la réalité des faits avancés d'éclairer les esprits honnêtes et la vérité de se faire jour.

Ce jour-là, la Section Photographique de l'Armée au Ministère des Beaux-Arts et l’œuvre de propagande de M. Dalimier auront vécu.

UN VIEUX PHOTOGRAPHE:

Exhibitions tapageuses

Cliché de propagande exécuté à la Section Photo- graphique de l Armée (n° 639 S). Sans commentaires.

; Ce

Cette inconvenante image officielle provient de la Section Photographique de l'Armée (N° 3638 À). Sous prétexte de propagande à l'Etranger...…., elle fut communiquée, sans succès, à diverses publications, qui, malgré l'autorisation de la censure, ne jugèrent pas à propos de reproduire des poilus qui exhibent

leur sexe sans voile.

COR 2 PPT: +

LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE #

( a Photographie fut publiée dans le Monde ; « Ces deux officiers

% ee le texte suivant . pe ; :208 Sntorinoir avec une évidente CRUE Len tireront-ils pour améliorer leur position

Los Die de gauche est M. Fieue- Macé né. à de la Section Photographique de l’Ar- d& | “te Section possède un assez grand nombre be, n et de films de cinéma, faits pour les Ë U la Propagande française et qui représentent

1 dans les poses les plus belliqueuses.

EE

Le personnage que l’on aperçoit victorieusement campé devant cet ancien poste de commandement ennemi, et qui commande les poilus qui l'entourent, est encore M. Pierre-Marcel Levi.

Cet officier qui verse le vin de sa gourde à des prisonniers boches, qui sem- blent accepter ce don comme un hommage, est toujours M. Pierre-Marcel Levi.

Le Cinéma Gril

ci à suite d’un avatar qu’il est inutile de rappeler ici, le

était à à piétiné sur place pendant quelques années, mais il

Perd top vivace pour ne pas récupérer au centuple le temps ui.

ie c'est avec une joie bien légitime que les cinématiers

Cern Exploitants) français, ont vu établir des règlements con-

énér la réduction des risques d incendie. Dans l'intérêt

LE se tous se sont soumis et adaptés à cette bienfaisante Mentation.

Cinéma le Président du Syndicat Français des Pere de

bor hatographes devrait (toujours dans l'intérêt de la cor- Aüon), demander à tous les cinés de France et de Navarre

communication de leurs polices d'assurances, à titre obliga- toire.

Il apprendrait ainsi qu'il existe en France, au moins un cinéma, non assuré, parce que les Compagnies n’ont pas voulu assurer un établissement dont le plafond de la cabine est en bois, et quel bois! tout simplement le plancher de l’unique galerie pouvant contenir environ 300 spectateurs. On accède à cette galerie par deux escaliers en bois, dits échelles de meu- nier, qui sont situés à hauteur de la cabine, l’un à droite, l’au- tre à gauche. Est-ce bien ce que prescrivent les règlements sur l'installation des salles de spectacle cinématographique?

Qu'en pense M. le Président ?

Il est bon de remarquer, en passant, que la cabine reculée de trois mètres pourrait ‘recevoir son casque métallique et tous ses services de protection contre l'incendie.

8 LE CoURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE

Adresse lélégr.: Hermagis-Paris Téléphone : Gutenberg 41-98

Les OBJECTIFS HERMAGIS

sont les SEULS qu'il est inutile de recommander aux Exploitants parce qu'ils Leur sont DEMANDES par leurs Opérateurs

Établ': HERMAGIS, Opticiens Const, 29, Rue du Louvre, Paris (21)

(Anciennement : 18, rue Rambuteau)

REQUEÈTE à Monsieur le Préfet de Police

Les directeurs de cinémas, Monsieur le Préfet, sont soumis à de nombreux règlements. C’est un privilège que d’autres commerçants ne songent pas à leur envier.

Les cinémas sont des lieux publics et, comme tels, relèvent directement de votre autorité.

Nous sera-t-il permis, cependant, de vous demander une fois de plus de jeter un regard bienveillant sur notre situa- tion.

Nous sommes d’honnêtes gens, est-il besoin de le dire; et ce n’est pas chez nous que vous trouverez des Goldsoll et autres philoboches.

Nous exploitons des salles de spectacles et contribuons ainsi au maintien de la tenue morale de nos concitoyens en temps de guerre.

Nos films leur parlent de l’héroïsme de nos soldats, de l’aide américaine et de l’Alsace-Lorraine.

Il eut été bon, Monsieur le Préfet, que vous fussiez dans l’une de nos salles du centre ou de la périphérie, le 1°* mars, jour où, à l'heure même on la lisait à la Sorbonne, passait sur nos écrans la protestation des députés messins et stras- bourgeois.

Vous eussiez vu de vos propres yeux un magnifique spec- tacle : des centaines d'hommes et de femmes du peuple, debout, frémissant au souffle du pur patriotisme, applaudis- sant à tout rompre et criant avec le plus noble enthousiasme : « Vive la France! Vive l’Alsace-Lorraine! »

Les rapports de vos agents vous ont-ils signalé ces belles manifestations ?

Hélas! Je crains fort qu’il n’en soit rien!

Par contre, vous en examinez tous les jours l’on apprend qu’au cinéma X... il y avait six chaises devant le premier rang de fauteuils, qu’au bar de l'Y-Palace, à 21 h. 33, deux consommateurs buvaient la dernière gorgée d’un café nature,

_qu'il y avait 17 lampes bleues dans le vestibule, ou qu'à 23 h. 7, les spectateurs n'avaient pas quitté la salle.

Ce sont des fautes graves si nous en jugeons par les

sanctions que vous prenez sans autre avis que celui d’un offi-

cier de district arrivant le lendemain chez le directetl de ;

cinéma, porteur d’un ordre de fermeture pendant vingt-què heures.

Respectueusement, nous vous demandons si, Pour des fautes aussi bénignes, la punition est proportionnée?

Passerait encore, après avis préalable, une légère amend® et au cas de récidive.

Mais vingt-quatre heures de fermeture équivalent, poë certains, à une perte sèche de 2 ou 3.000 francs; po d’autres plus modestes, mais non moins intéressants av manque à gagner de plusieurs centaines de francs.

Ce n'est pas tout. Il y a d’autres conséquences tiens à vous rappeler : perte de sommes importantes po l’Assistance publique, le fisc, la caisse de vos agents; pe de salaire pour les employés de nos établissements, lc: à;

Quant au public, sorti de son domicile et venant s€ eu k. à une pancarte blanche : « Aujourd’hui, relâche », 4 F gouffre dans les bars où, en dépit de vos ordonnance! s’alcoolise quand même, cause, critique, discute la situal politique et militaire et s'aperçoit que les œufs coûtent sous pièce. ‘ent

Au lieu du réconfort moral que ces gens-là rapporter" chez eux en sortant du cinéma, ils rentrent avec le cafard $ quittant le comptoir d’étain. D

Voilà les résultats. Ne méritent-ils pas, Monsieur le P1 fet, d’être pris en considération ? it

Certes, je ne prétends pas qu’un directeur de cinéma u une manière de petit saint et qu'il n’enfreigne jamais consignes. 20

Mais alors, Monsieur le Préfet, que la sanction soi! table, d’autant que les infractions relevées sont souvent } L

lontaires de la part du directeur et que s’il a le dev

surveiller attentivement sa maison, il a aussi le droit #4 considéré avec bienveillance en raison des services rendu la population.

Je connais trop votre esprit de justice pour d vous n’apporterez pas quelques adoucissements à la” du règlement. 0

Et dans cet espoir, j'ai l'honneur d’être, Monsieur le fet, votre très humble et très obéissant serviteur.

L. DRUHOT:

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TA ter d outé" ei

LE «ELEM, D ARNAC Les Dix Commandements du Spectateur Cinéphobe

D’ s ke. A , : abord, tu te procureras Avec soin, tu arriveras L’ouvreuse qui te placera à Place de faveur. et comment! À 9 heures 20 seulement. Recevra... tes remerciements!

Be À OP OL £ | Entendu, tu garderas Lorsque Rigadin paraîtra, 0 5 à Chapeau, ta canne et tes gants! Tu auras un ricanement. Crier : « La barbe! » fortement.

Aux films policiers, tu sauras Sur ton fauteuil, tu monteras

Faire le pire des boucans! En beuglant : « Sortez, les enfants! »

Mais prends garde à ce moment-là Qu'un poilu te rentre dedans!

Expulsé, tu réclameras x Qu'on te. rembourse ton argent! RARE ves

JT LE CoURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE

Présentation EE. AUBERT

20 Mars 4948 (AUBERT-PALACE)

L’avance de l’heure, les gothas, autant de raisons pour nous rendre paresseux le matin ; mais les ciné- matographistes sont gens courageux. J'ai pu le cons- tater, une fois de plus, ce mercredi, en arrivant au coquet Palace du Boulevard des Italigns. La salle _était pleine ét chacun se trouvait à son poste.

Pour ma part, j'aurais déploré d’être en retard sur- tout quand la séance est ouverte par une vue de voyage portant la marque Eclair.

L'ascension du Portjengrat nous fait assister à toutes les péripéties d’une excursion en montagne. Le but à atteindre est d'importance : 3.660 m. d’altitude ! Nous voyons successivement la mise en corde, l'escalade d’une cheminée, la montée à travers les passages dif- ficiles, enfin, l’arrivée au sommet.

Nous avons ensuite les difficultés de la descente, qui est aussi périlleuse que la montée. :

Ce magnifique documentaire, qui nous donne une vision très nette des hautes cimes neigeuses, est du plus heureux effet. Il plaira beaucoup. La photogra- phie est nette, sans le moindre défaut.

Lexcomplot manqué est une aventure dramatique, fort bien conçue, adroitement menée.

Georges Olney, ancien riche, travaille. Il est au service de Mathieu Montagne, le directeur d’une compagnie de chemin de fer.

Léon Rodge, secrétaire de Montagne, est jaloux de Georges, qu‘il décide de perdre. Il fait parvenir des renseignements secrets sur le bilan de la compagnie au directeur d’une compagnie rivale, puis il. accuse Georges qui, ne pouvant prouver son innocence, est renvoyé.

Georges est un courageux. Loin de se laisser abat- tre, il cherche le moyen de se disculper.

Ayant sauvé la vie à Mina, la fille de Montagne, il est réintégré dans sa place, et il commence à surveiller étroitement Rodge. Aidé par le garçon téléphoniste, il apprend bientôt que Rodge complote d’acheter une ferme dont la possession est indispensable à M, Monta- gne, une nouvelle ligne de chemin de fer devant y passer. Rodge espère gagner la forte somme en reven- dant la ferme’'à la compagnie rivale.

Montagne, soupçonnant quelque chose d’anormal, prend le train pour aller sur les lieux.

Rodge prend le même train, avec l'intention de faire boire un narcotique à son patron qu’il mettra ainsi dans l'impossibilité d'empêcher l'exécution de son plan.

Mais Georges veille. En auto il s'élance à la pour- suite du train, et, en sauvant Montagne il démasque Rodge qui, à son tour, est renvoyé. ÿ

Mina sourit au courageux qui à su préserver son père au péril de sa vie. En dévoilant les intentions de Rodge, Georges a prouvê son-innocence et gagné le cœur de Mina.

La poursuite en auto est sensationnelle et Georges y fait preuve d’une audace peu commune.

verra peu à peu s’effacer le souvenir du doulour

Mais, comme vous le pensez, tout ceci n’est que ho! d'œuvre ; nous voici enfin au morceau de cho La mère Folle (A. Vay). d

Le comte et la comtesse!de Morsan s’adorent.: PO célébrer le quatrième anniversaire de la mignonne Lydie, leur fille unique, ils organisent une fête ei fantine en leur somptueux hôtel. )

Echappant à la surveillance maternelle, la petite Lydie tombe dans le bassin du Parc. La comtesse Morsan, devant le corps inanimé de son enfant Fo vient folle. &

Grâce à des soins énergiques, la petite Lydie est lp pelée à la vie, mais la malheureuse mère qui ne res naît plus son enfant, revient chaque jour sur .le a du drame, hantée par le douloureux souvenir de 14 chéri qu’elle croit à jamais ravi à son affection

Lydie, mise en pension, est confiée aux soin$ Pie ticuliers de l'institutrice Lucie Raynal. Le comte Morsan, venant fréquemment rendre visite à sa fillette s’éprend bientôt de la jeune femme.

Celle-ci accepte de venir habiter à l'hôtel de M pour y poursuivre l'éducation de Lydie.

La passion du comte pour l’institutrice dev que jour plus vive et suggère à cette dernière le m0 de satisfaire son ambition effrénée, car Lucie R œœ n’est qu'une vulgaire aventurière qui, de concert ? son frère Pierre, médite de s'emparer des pijoux la pauvre folle.

Profitant d’une absence du Comte, les deux ue. plices arrêtent leur plan pour le lendemain, mais justice immanente lintervient. ;

La comtesse de Morsan ayant subitement recouY la raison, surprend le complot, prévient son mar} réussit à confondre les deux aventuriers.

Dans le bonheur reconquis, la comtesse de À

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passé.

La tâche de l'artiste qui interprétait le perso de la Comtesse de Morsan était lourde à remplir: dan toujours malaisé de simuler la folie sans tomber l’exagération et quelquefois même dans le ridicule

Mile Cécile Tryan, dont le jeu est très nuancé: Ÿ acquittée à merveille de cette tâche ardue. Elle © 4 exprimer de facon magistrale les sentiments de la vre mère angoissée. :

Elle est admirablement secondée par des art$ È talent. Une charmante fillette éclaire de sa jeune

nn482 est

tes de se:

. de son joli sourire, ce drame poignant.

La mise en scène est particulièrement adroite et fe soignée. Je signalerai surtout le somptueux pote Morsan, meublé avec un goût parfait. pi

La fête enfantine du début est des plus! jolies”. sieurs vues du pare méritent une mention spéciale: uw”

La fantaisie succède aux larmes avec La folle pe suile, comique américain. + Janté

Une jeune fille est enlevée et un policeman est D le sur les traces des ravisseurs. La poursuite est eu ment folle. Commencée en auto, elle continue g

n

Cinémadrame en 5 épisodes

d’après l’œuvre d ÉMILE ZOLA

«e$S 5 Avril. PREMIER ÉPISODE : 19 Avril. TROISIÈME ÉPISODE : La Jeunesse de Nana L'Amour qui tue

1285 mètres environ

12 Avril, __ DEUXIÈME ÉPISODE : 26 Avril. QUATRIÈME ÉPISODE : RE ——— CA EE PE TR EE

Le Comte Muffat Reine de Paris

Déchéance et Châtiment

730 mètres environ

LOCATION AU

Ciné - Location

94, Rue Saint-Lazare Téléphone :

Téléphone : CENTRAL 27-44 LYON =:= MARSEILLE = BORDEAUX -:= ALGER

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760 mètres environ

780 mètres environ 640 mètres environ 8 Mai, CINQUIÈME ÉPISODE :

PARIS LOUVRE 32-79

NZ (CS

: EX Fin CASAR FALL

12 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE >

SUR L'ÉCRAN

En cas de Raid Aérien.

Aucune instruction nouvelle concernant les établissements de spectacles en cas de raid aérien n’a été donnée depuis la décision prise par la Commission supérieure des théâtres.

La situation des cinémas est donc la suivante : Ils reste- ront ouverts s'ils le désirent aux heures habituelles, mais les directeurs seront obligés, dès l’alerte reçue il paraît même

qu’on les avisera de l'alerte 1 de prévenir les spec-

tateurs, en leur indiquant aussitôt les abris les plus voisins. Mais la Commission demande aussi qu’il en soit créé dans l'établissement même. Et l’on parle de fermeture pour cer- tains.

Tout ceci n’est que du provisoire.

C’est du préfet de police que nous attendons à présent un règlement définitif de la question.

Je Communiqué.

M. Monat, directeur-propriétaire de la marque Monat- Film, a l’honneur d'informer tous intéressés qu’il est seul concessionnaire de Lest we forget, film spécial de propagande française, interprété par Rita Jolivet et tourné en Amérique sous la direction de M. Léonce Perret. Ceci aux termes du contrat enregistré, intervenu à New-York le 19 février 1918 entre MM. Patin et Monat d’une part, et M. de Cippico, seul éditeur-propriétaire du film, d’autre part. M. Monat, concessionnaire du film pour les pays suivants : France, Suisse, Espagne, Portugal, Belgique, Scandinavie, Egypte, Balkans, Afrique, Chine et Japon, met en garde Messieurs les acheteurs des pays précités, au cas des tiers se présen- teraient pour la négociation des droits.

e Nos poilus demandent...

un appareil Pathé Kok et quelques films pour éclairer les heures sombres de la tranchée.

S’adresser à M. Marcel Guitard, A. S. 6, convois auto- mobiles, par B. C. M., Paris. M. Guitard sera reconnais- sant aux lecteurs généreux qui voudront bien prendre cette demande en considération.

a Les Cinq sens.

M. Saint-Saëns, naturellement, est un auditif; Willy un tactile, Barbusse un visuel, feu Catulle-Mendès était un gus- tatif et Zola un olfactif.

M. S.-L. Rothapfel, directeur du grand cinéma new- vorkais Rivoli, est un émule de l’auteur de Vana, Pot- Bouille, La Terre et autres romans à senteurs fortes.

Aussi M. Rothapfel a-t-il imaginé de flatter l’odorat de ses spectateurs par des parfums lancés dans la salle même, au moyen de plusieurs séries de vaporisateurs habilement dis- posés.

La scène représente-t-elle un idyllique paysage du Tyrol,

vite l’intelligent vaporisateur submerge l’assistance sous flot d’effluves qui rappellent la camomille des Alpes: 5 : j d’un tableau provençal, l’odeur des lauriers-roses, 04 é. et de la verveine plonge aussitôt le public dans une a phère de volupté. L’âcre et violente Espagne est el en rappelée aux narines de la clientèle par des aspersions P ù vrées, se fondent l'odeur du tabac de La Havane P senteur des oranges d'Andalousie.

Si non e vero... "

L'histoire, toutefois, ne dit pas si M. Rothapfel 2 la

négociant en parfumerie; car, alors, tout s'expliquerall de profusion d’odeurs légères dissimulerait un adroit systèm® réclame. Je Les Gothas. epu”

Paris n’a plus rien à envier aux villes martyres: D huit jours, les gothas l’ont bombardé deux fois. 20

Ces événements tragiques ont naturellement leur répel 10 sion sur nos affaires. Le public est moins nombreux ne établissements de spectacle. Il convient, toutefois, 4, "ble tater que la tenue de ce public est en tous points à mio

Dès l'annonce du raid, la séance est suspendue ; cr la veulent sortir s’en vont tranquillement; pas de panique: représentation continue au son du canon. :

Si les Boches croient démoraliser les Parisiens à couP torpilles, ils se trompent.

Paris est ferme, Paris tiendra!

Je On dit.

; : no Que Max Linder est sur le point de contracter un veau contrat avec. Chut!

Ô

Dr ot Films de guerre.

fl Un journal de Buenos-Aires, La Pellicule, dans eu numéro, prend à partie les films d'actualités de guerre: = je productions, dit notre confrère, ne sont que du blu. -yy annonce dans les grands cinémas au moyen d'affiche" ie format extraordinaire, représentant des scènes entre alliés et centraux. Mais quand on entre dan qi établissements, on est profondément déçu. On n€ 30 de quelques maisons en ruines et quelques fumées de porbä ment. » sol Notre confrère est furieux de n’en avoir pas eu argent. C’est assez logique, d’ailleurs. pfcht Mais qui est responsable de la confection de ces à trompeuses ? Du: po Nous voulons croire que ce n’est pas notre serviC£ pri pagande, ni le S. C. A., car on sait que les films de il du S. C. A. ne représentent que des scènes de la à l'arrière.

à l'un de

LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE 13

Mort au Champ d'Honneur

M. VazLop (Eugène), adjudant pilote, décoré de la Croix de guerre, a été tué au cours d'un combat aérien le 10 mars 1918. Il était, au début de la guerre, secrétaire Snéral du Gaumont-Palace.

ss À Bordeaux.

, L'exploitation des Chansons filmées de G. Lordier vient être concédée à la Société du Cinéma National à Bor- Eaux, pour vingt départements du Sud-Ouest. M. Bourdillat, administrateur-délégué de cette Société, Sest assuré, pour la direction du service artistique, le con- Cours du ténor Raoul Vacher. Ce dernier prie ses camarades, chanteurs et chanteuses à Voix, diseurs et diseuses, qui se trouvent dans la région et ésirent auditionner, de se faire inscrire au Cinéma National, » Cours de l’Intendance, à Bordeaux.

ee

Un peu d'attention s. v. p.

La Ligue Française du Cinématographe, nouvellement fon- fe sous la présidence de M. Edmond Rostand, a, pour pre- Mère manifestation de vitalité, fait projeter dans les cinémas à protestation des députés d’Alsace-Lorraine à l’Assemblée Bordeaux le mars 1871. ous applaudissons de tout cœur à cette généreuse idée. eulement, nous sera-t-il perrais de demander aux direc- leurs de présenter ce film, petit quant au métrage, mais Immense quant à sa portée, dans les meilleures conditions Possibles. , Nous l'avons vu, hélas! passer immédiatement à la suite ‘Un comique et sans que la lumière ait été rendue à la salle, Îaurait-ce été que vingt secondes, pour la coupure. Alors, rendement moral, bien que très sérieux, n'est pas cepen- ant ce qu'il devrait être.

t puis, il faut que ces 120 mètres soient projetés dans lelence le plus absolu jusqu’au moment on lit sur N à Debout pour la M arseillaise! » L’orchestre peut,

moment, tonitruer, mais pas avant. ans un programme cinématographique, la place qui con- à le mieux à une manifestation de ce genre est après les ualités de guerre. 4 irecteurs de cinémas, nos amis, intervenez de grâce À ‘+ de nos opérateurs pour qu'ils ne gâchent pas la valeur à force d’une noble leçon de patriotisme!

Vient

F2

Une intéressante présentation.

Samedi 23 mars, à 5 heures et demie du soir, aux Folies- lamatiques, boul. Saint-Martin, sera présentée la première Plèce filmée, intitulée Je r'épouse ma femme! Au programme &ure également une nouvelle série de Chansons filmées de ordier. RM. les directeurs de théâtres, concerts et cinémas seront au contrôle sur présentation de leur carte, ainsi que : es artistes, critiques, soiristes et courriéristes.

La Tosca.

Dimanche dernier, un petit comité intime réunissait, autour de M. Georges Petit, pour la projection de son film La Tosca, quelques rares privilégiés, parmi lesquels nous avons reconnu le fils du grand écrivain Victorien Sardou et plusieurs membres de la Société des Auteurs.

Le mot « chef-d'œuvre » fut prononcé. Non sans raison, car La Tosca, dit-on, est une merveille.

Ye

À Succès Palace, 14, rue Taine.

MM. Paul Henry et Georges Desmonts passent cette semaine à l'écran, À travers la mer, La Reine s'ennuie, etc. Le jeudi 28 mars, soirée de gala avec Galathée, opéra- comique en 3 actes, et concert artistique avec le concours d'artistes de l'Opéra et de l’Opéra-Comique.

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Publicité Américaine.

Les Américains donnent une ampleur considérable à la publicité qu'ils font en faveur de leurs emprunts. Ils ont recruté de nombreux speakers. Nous relevons sur la liste les noms des grandes vedettes cinématographiques : Mary Pick- ford, Douglas Fairbanks, Marguerite Clark, etc.

Ces artistes font des conférences pendant la projection de films appropriés.

Je

A la Société des $£ens de lettres.

Nous avons le plaisir de publier que notre aimable cor- respondante, Mlle Marc de Fontenelle, a été admise en qua- lité de membre sociétaire à la Société des Gens de Lettres le 4 mars 1918.

22 Pépinière Cinéma.

En exclusivité en première semaine, la Pépinière, que dirige M. Gabriel Ténot, l’actif directeur du théâtre de la Scala, donne jusqu'au 28 mars Un roman d'amour! le « premier film » de Sacha Guitry, avec Yvonne Printemps et Fred Wright!

En

Un beau geste de Tommy.

C'est Sir Hedley Le Bas qui contait, l’autre jour, à l’Ald- wych-Club, l’amusante histoire que voici : Dans un camp de concentration, en Allemagne, on projetait un film de la marine boche. Le pianiste accompagnateur étant subitement tombé malade, on se préoccupa de le remplacer au pied levé. Herr director fit donc appel à un prisonnier britannique dont il connaissait les talents musicaux. Tommy accepta. Le moyen de faire autrement, quand on est prisonnier ?.… Seu- lement, au moment passait sur l'écran le yacht du Kaiser, Tommy, qui est un excellent adaptateur, joua un Rule Bri- tlannia endiablé.

Scandale dans la salle.

Mais Tommy ne voulait pas perdre une si belle occasion de manifester son amour de la patrie.

Il a préféré quinze jours de prison au silence. »

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T- et projeté à partir du 19 AvVEAI \ passant les films des :

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Téléphone : NORD 66-25 61, Rue de oailles. MARSEILLE

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A ÎN a du Sud-Est :

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Grand Ciné-Roman

en 15 Épisodes

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" ans tous les BONS CINEÉEMAS

PHES HARRYŸY

LR PA RIS (X°) Adresse télégraphique : HARRYBIO-PARIS

Région du Sud-Ouest : 92, rue de l'Église St-Seurin. BORDEAUX UN

16 LE COURRIER CINÉMATOGRAPHIQUE

Le Cinéma et la Radioscopie.

On apprend que la Transatlantic Film Co vient de mon- trer à quelques privilégiés un film des plus intéressants. On assiste sur l'écran aux merveilleux effets des rayons Roënt- gen, vulgairement appelés rayons X. C’est la première fois, croyons-nous, qu'un appareil à prise de vues est combiné de façon à pouvoir saisir le jeu des orgares dissimulés sous l’écran des vêtements et des chairs.

Le film radiocopique de la Transatlantic mesure 150 mè- tres environ.

On nous promet de plus amples détails que nous nous empresserons de faire connaître à nos lecteurs.

Lapsus Lin£uæ.

Evidemment, il ne peut s’agir, dans ce que nous allons conter, que de lapsus linguæ. Autrement,